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SIAL Insights 2020 : les consommateurs, acteurs du changement de leur alimentation


A contexte sanitaire exceptionnel, organisation du SIAL exceptionnelle !

Cette année, un format inédit a permis l’édition #OwnTheChange abordant les thématiques de la transition alimentaire, le besoin de se faire plaisir, le propre de l’alimentation, tout en restant à l’écoute de sa santé, de l’environnement social et environnemental. Retour sur le SIAL Insights 2020, animé par Gilbert Azoulay. L’occasion d’en apprendre plus sur l’évolution des consommateurs depuis 2018, et de croiser les regards de différents experts sur le thème de l’alimentation.


Une chose est sûre dans ce contexte sanitaire inédit ! Les citoyens sont intéressés par ce qui se passe autour d’eux, c’est que la crise leur rappelle les éléments essentiels à prioriser. Et l’alimentation en est un ! Elle est un moteur du quotidien de tous, et a dû s’adapter à la crise par la force des choses.


Lors du SIAL 2018, il avait été mis en évidence les fortes attentes des consommateurs en termes de goûts, de vrai et de sens, induisant des exigences importantes vis-à-vis des acteurs food, notamment en matière de transparence et d’alimentation plus saine et durable. Et depuis, quand est-il ? Quelles sont les attentes du consommateur aujourd’hui ?

Sont-ils les acteurs du changement de leur alimentation ? Ont-ils choisi de rejeter ou ne plus utiliser certaines marques ou produits agroalimentaires ? Ont-ils perçu les actions et efforts menés par les acteurs food pour avoir une alimentation plus saine ?


Des réponses ont pu émerger lors de la table ronde sur le thème de la digitalisation de l’alimentation, à laquelle ont participé Nathalie Hutter-Lardeau (CEO Evidence Santé), Sophie de Reynal (CMO Nutrimarketing), Jérémy Prouteau (spécialiste DigitalFoodLab), et grâce à la présentation par Pascale Grelot-Girard, des résultats d’une étude KANTAR.


Une alimentation plus saine, plus locale et plus éthique


Cette étude, nommée Étude Food 360, révèle que 73% des consommateurs ont montré qu’ils étaient eux- mêmes acteurs du changement. Celle-ci a été réalisée sur 2 ans et couvre 11 pays* : France, UK, Espagne, Chine, Russie, USA, Allemagne, Pays du Moyen Orient et Asie du Sud Est et deux nouveaux pays cette année : Inde et Italie.


Ainsi, 70% disent avoir une alimentation plus saine, 53% indiquent manger plus local et en fonction des saisons, 44% précisent avoir une attention accrue sur les ingrédients et enfin 37% révèlent opter pour une alimentation plus éthique et durable. Ces changements sont dus à une prise de conscience éthique grandissante (soit 7 points de plus par rapport à 2018.)

Par ailleurs, ⅓ des consommateurs ont exercé un pouvoir de choix dans le refus ou l’arrêt de certains produits pour des raisons éthiques ou environnementales.


Autre fait marquant, pour 8 consommateurs sur 10, des effets et actions pour une alimentation de meilleure qualité ont été perçus. Quatre domaines d’actions visibles ont été relevés : la sécurité alimentaire avec une meilleure traçabilité / des méthodes de production plus durables valorisant le savoir-faire traditionnel / l’environnement avec l’interdiction du plastique et réduction du gaspillage / l’éthique liée au bien-être animal.

Pour la poursuite des efforts


Si les consommateurs ont plutôt une bonne perception des actions entreprises par les agriculteurs et éleveurs (la réduction des pesticides, l’attention portée au bien-être animal, le développement de nouvelles méthodes de production etc.), reste que 8 consommateurs sur 10 souhaitent que les acteurs food poursuivent leurs efforts, notamment en terme d’actions, engagements ou partis pris.

Enfin, les consommateurs sont de plus en plus engagés et sélectifs, ils affirment leurs choix au travers de marques auxquelles ils croient, ⅓ s’expriment par des comportements d’arrêt ou boycott.


Une accélération de la digitalisation de l’alimentation


La vague digitale a entraîné bien des changements en termes d’usages, de pratiques et d’attentes des acteurs de l’industrie agroalimentaires. Et la crise sanitaire a accéléré la digitalisation. C’est ce qui ressort de la table ronde sur le sujet de la digitalisation de l’alimentation.


Ainsi, d’après Jérémy Prouteau, spécialiste DigitalFoodLab, la Covid-19 a eu des impacts sur le e-commerce alimentaire. « Pendant la période de confinement, les commandes en ligne ont connu une importante augmentation, une situation inattendue ! Au déconfinement, la situation n’est pas revenue comme avant le confinement, elle est repartie de plus haut », a-t-il indiqué lors de la table ronde du 22 octobre. Comment se sont alors adaptés les acteurs de l’industrie agroalimentaire ? Cinq types de comportements ont été identifiés ; ceux qui sont dans le déni, ceux qui en ont profité pour faire de la communication, ceux qui étaient déjà prêts, ceux qui disent qu’il n’y a pas d’alternatives et enfin ceux qui préparent le futur.


Pour Sophie de Reynal, CMO NutriMarketing (1), l’agilité est la clé ! « Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui survit, ni le plus intelligent. C'est celui qui sait le mieux s'adapter au changement, a-t-elle souligné faisant référence à Darwin. « Des crises comme celles que nous vivons, nous forcent à nous réinventer, agir et innover. »


Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste et CEO d’Evidence Santé (2), a précisé de son côté que : « l’alimentation est revenue au coeur de nos préoccupations pendant le confinement, où tout était centré sur l’achat, la préparation et le partage des repas dans les foyers tout en respectant plaisir et santé. » Et d’ajouter que : « pendant le confinement, les individus prenaient le temps de prendre leur repas, en particulier le petit-déjeuner, ils ont cuisiné beaucoup plus qu’en temps normal, les vidéos en ligne de recettes de cuisine ont explosé, tout comme les commandes sur internet de livres de recettes. »


Ainsi, la digitalisation est devenue incontournable, autant chez les acteurs de l’alimentation que les consommateurs. Avec l’utilisation croissante d’applications, la demande de transparence, l’utilisation de nouvelles technologies chez les agriculteurs comme le drone… Elle ouvre des portes et élargit les horizons. Cela demande donc aux industries agroalimentaires d’optimiser leurs produits.


Dans le même temps, les outils digitaux se révèlent plus pratiques et rapides dans la préparation des repas. Ils sont à la hauteur de tous, même des seniors qui apprennent vite. Les applications servent également à préserver une variété et un équilibre alimentaire dans le choix de produits, de repas, etc. Néanmoins, il convient de préciser que durant le premier confinement, les individus ont pris en moyenne 2,5 kg. Cette période a permis une prise de conscience de l’importance de l’alimentation, notamment sur sa fonction sociale dans le partage des repas, le plaisir de cuisiner et/ou manger ensemble.


Autre fait marquant : le local est revenu en force ! Notamment avec les producteurs venus vendre directement en supermarché. « Le digital a permis de pouvoir commander et aller chercher ses produits. Il existe également des marketplaces de producteurs », a souligné Nathalie Hutter-Lardeau. Sophie de Reynal appuie le propos avec une anecdote : « À Pâques, des agneaux ont été vendus en direct, ce qui a marqué un certain esprit de solidarité avec les producteurs et un soutien à l’économie locale. »


Le digital, pas l’ennemi du local


Autre point à souligner : le digital n’est pas forcément contre le local ! Au contraire, les paniers de fruits / légumes ou autres produits frais peuvent être commandés chez le producteur. Bien maîtrisé, le digital a ses avantages. Par exemple, sur le site Amazon, une partie est réservée aux producteurs locaux. Quant à l’application Too Good to Go, elle permet d’acheter à prix réduits les produits restants chez votre boulanger ou autres commerçants afin d’éviter le gaspillage. Un atout pour tous !


Par ailleurs, les applications de notation ont une certaine influence dans le choix des produits

Ainsi, elles participent à aider le consommateur dans ses choix.


La crise du Covid-19 a montré que l’alimentation était importante, c’est un facteur majeur en France, elle représente un lien social illustré par les repas en famille ou entre amis, et par le fait de cuisiner ensemble.

Aujourd'hui, chez soi ou au restaurant, on veut vivre de nouvelles expériences sensorielles et faire de nouvelles découvertes, et les partager sur les réseaux sociaux. Ainsi, la digitalisation de l’alimentation, qui s’est d’ailleurs accélérée avec la crise sanitaire, permet au consommateur d’être maître de son alimentation, sans oublier d’allier plaisir et équilibre.



(1) Nutrimarketing :

Dotés d’outils de veille mondiale de l’innovation pertinents et adaptés au monde de l’alimentaire, et des nutraceutiques, notre équipe est devenue experte et met ses compétences à disposition des entreprises qui veulent développer, innover et créer de la valeur, ou valoriser les bénéfices de leurs produits d’un point de vue nutritionnel, gustatif, clean, naturel, plaisir… Décrypter les tendances majeures, les émergences et les « bruits faibles », détecter les innovations potentielles, discerner les idées porteuses de profit, de réputation et d’image : nous sommes des « têtes chercheuses » de nouvelles opportunités, de nouveaux modes de distribution et de développements.

Spécialisés en nutrition, santé et bien-être, nous développons des outils de communication adaptés à ces messages si sensibles car touchant l’individu même dans son intimité. Parler aux consommateurs, aux prescripteurs et à la presse, aux professionnels : c’est notre métier.

Être imaginatif, inventif créatif est le fruit d’un travail assidu d’une équipe de professionnels spécialisés en science, réglementation, marketing, communication, santé et nutrition, à l’écoute des consommateurs, des lanceurs d’alerte ou de mode. Avec nos clients : réunir des compétences, créer une synergie, stimuler la créativité, proposer une stratégie de communication nutritionnelle, évaluer et mettre en face des chiffres, un budget, un business plan nous permet la mise au point d’innovations exclusives.



(2) Evidence Santé :

Evidence Santé est une agence conseil & communication spécialisée dans la nutrition, la santé et la sécurité alimentaire. À l’interface entre les experts scientifiques et technologiques, les entreprises de tous secteurs et startups, les médias et le grand public, Evidence Santé traduit l’information scientifique en fonction de chaque cible en France et à l’international et les accompagne dans l’élaboration de stratégies de communication.

En créant le réseau Healthy Lifestyle Network et entourée d’une équipe d’ingénieurs nutrition et de spécialistes de la communication, Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste, auteure et multi-entrepreneure (Evidence Santé, Delibento® incubé à la Station F et WomUp®, marketplace destinée à booster l’entrepreneuriat féminin et soutenir les projets de femmes, proposant des produits bons pour la santé et la planète, aliment, boissons, cosmétique et sport ) souhaite fédérer ses partenaires qui partagent la même vision du monde de l’agroalimentaire, de la santé et du bien-être.

L'activité d’Evidence Santé s'articule autour de 5 pôles :

· Evidence Voice : 1er call center nutrition-santé / service consommateur / gestion de crise / social room santé / cellule médicale / cosméto-vigilance

· Evidence Consulting : en lien direct avec son réseau d’experts internationaux en nutrition, santé, environnement, cosmétiques accompagnement dans la formulation et l’optimisation de produits et sur les stratégies de communication / workshop / prise de parole santé

· Evidence Publishing : création de contenu / Evidence Book® / Livres

· Evidence Learning : Evidence Training® / Journées bien-être collaborateurs / création d’outils

· Evidence Event : Conférences internationales / Evénements presse / Symposiums / Food Truck

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