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#AlternativeFoodForum #Covid19Deux ans après… quid des prévisions ?



L’équipe d’Atlantic Santé, en collaboration avec Nutrimarketing, organise le programme et les conférences de l’AlternativeFoodForum du Salon International de l’alimentation (SIAL), qui se tiendra à Paris en octobre 2020. En cette période inédite de crise sanitaire dû au Covid-19, Atlantic Santé souhaite connaître l’impact de cette dernière sur les prévisions faites lors du premier #AlternativeFoodForum, qui a eu lieu au SIAL Paris, en octobre 2018. Quelles seront les répercussions à court, moyen et long terme de cette pandémie ? Des changements majeurs sur nos rapports à l’alimentation (qualité, variété, provenance, distribution) par rapport à nos prévisions de 2018 sont-ils à prévoir ? Notre série d’interviews d’experts permet de lever le voile sur ce sujet.

Aujourd’hui, rencontre #5 avec Jocelyne Ehret, co-fondatrice et présidente de The Right Packaging, entreprise de conseils sur les emballages pour les entreprises et les consommateurs. Lors du SIAL Paris 2018, Jocelyne Ehret avait donné une conférence sur les emballages pour l’Alter’Native Food Forum. Un sujet qui la passionne. Le point avec elle.

Les Français soucieux de l’emballage

La question des emballages et de leur impact sur l’environnement et la santé est un sujet dominant ces dernières années. En effet, de plus en plus de Français se préoccupent de leur rôle, leur composition, et leur cycle de vie. Ils prennent conscience de l’enjeu de leur comportement à adopter avec les emballages pour préserver la planète. D’ailleurs, la filière emballage se métamorphose en ce sens. « Elle doit se recentrer sur les fondamentaux, C’est-à-dire ses deux fonctions indispensables que sont la protection et l’information ainsi que sur son impact, de sa conception à sa fin de vie, en lien avec les besoins essentiels des humains », souligne Jocelyne Ehret, docteur en sciences de l'alimentation spécialisée en emballage et innovation.

Lors de son intervention au SIAL 2018, l’experte de l’emballage avait traité de la question des emballages de demain et leur façon de s’adapter aux différents canaux de distribution. « Beaucoup de choses ont changé depuis l’époque de nos parents : la chaîne de distribution, l’expérience consommateur, les déchets invisibles », expliquait-elle alors.

« En ce qui concerne la supply chain (chaîne d’approvisionnement), pour tout ce qui est e-commerce et son impact sur le packaging, aujourd’hui, il est préférable de recevoir un colis en bon état, car cela implique l’image de la marque en cas de produit abîmé. Il est donc important d’avoir un emballage protecteur, sa fonction première. Tous les clients souhaitent recevoir leurs produits commandés en parfait état, d’autant que l’expérience consommateur est considérable, indique Jocelyne Ehret. En effet, c’est lui qui donne son avis sur la marque, ce qui permet à d’autres consommateurs de décider ou non de la choisir. L’image de la marque peut varier à tout moment suivant l’expérience client. »

Supprimer les espaces vides des emballages

Toutefois, pour une même marque, il peut y avoir deux images différentes, selon les produits expédiés. D’après une étude DS Smith auquel Jocelyne Ehret a participé, le vide dans les emballages e-commerce, représente : 18% à 20% dans les textiles, 40% pour les chaussures, jusqu’à 100% pour les produits en verre. « Nous comptons environ 24% de vide dans les containers en provenance d’Asie. Si on optimise au mieux les emballages, nous pouvons économiser grandement sur les matières et le nombre de containers », suggère-t-elle.

« A l’avenir, dans la démarche du développement durable, nous devons être plus efficaces dans l’utilisation de nos ressources et de nos emballages, en supprimant notamment les espaces vides et en recyclant les ressources initiales. » Pour Jocelyne Ehret, passer à un système de certification permettrait d’avoir confiance dans les emballages. Et d’ajouter qu’il faut « adapter nos emballages pour éviter la pollution de l’air, privilégier des emballages plus légers pour limiter les transports, et supprimer l’eau qu’ils requièrent pour la donner aux populations qui en ont besoin. »

Ainsi, de nombreuses problématiques sont soulevées qui conduiront à des choix cruciaux. « Il va falloir s’adapter aux changements planétaires pour préserver l’environnement d’aujourd’hui et de demain », indique-t-elle. Reste que des démarches ont déjà été enclenchées. Elles portent leurs fruits. Jocelyne Ehret cite la suppression des produits plastiques (coton-tige, pailles, couverts, etc.), les mentalités qui évoluent vers un mouvement protectionniste, avec de plus en plus de circuits courts comme la consommation de produits locaux. Et aussi, la sécurité et la transparence des produits, leur traçabilité, qui rassurent une grande partie de la population.

Pour plus d’informations :

Eléonore de Rozières


Nathalie HUTTER-LARDEAU

CEO Atlantic Santé

nathalie@atlanticsante .fr

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